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SEQUEL 2 NOUS A LAISSÉ DE PROFONDES SEQUELLES


Si le premier opus nous avait fait sourire de par ses blagues potaches et les scènes déroutantes des personnages à qui la beuverie a fait commettre plein d'actes regrettables mais néanmoins cocasses, le deuxième volet est d'une lourdeur à l'image de l'affiche du film qui le résume à elle seule.


On ne comprend pas comment l'acteur Brad Lecopter a pu s'enliser dans un scénario si médiocre avec des scènes d'animaux tellement surréalistes qu'il fait passer le Dr Dolittle pour un chef d'œuvre. On ne parvient toujours pas à comprendre comment Will Fenneck (Brad Lecopter) se retrouve à prendre en levrette ce pauvre lémurien, qui soit dit en passant est une espèce protégée, tout en paraissant y prendre énormément de plaisir. Sa performance est d'ailleurs tellement convaincante qu'on en vient à se demander si l'acteur n'a pas ici officiellement révélé ses penchants pour la zoophilie. Nous n'avons hélas pas pu retrouver le comédien / cobaye lémurien pour nous assurer qu'il marchait toujours correctement depuis le tournage. Et que dire de la scène où le Fu Fu Panda s'insère une banane dans l'arrière train ? Du burlesque au grotesque, la limite a ici été allègrement franchie et n'amusera que le spectateur vraiment très bon public et peu regardant sur toute forme de crédibilité.


Etait-ce également bien nécessaire pour Will de vouloir défenestrer sa partenaire sous prétexte qu'il réalise qu'elle est rousse ? Occasionnant des blessures irréversibles à l'actrice dues à une défaillance dans le calcul de sa chute, celle-ci l'ayant terminée juste à côté du matelas gonflable prévu à cet effet. C'est tristement regrettable, surtout quand on sait que cette scène a finalement été coupée au montage ... Mais que les frustrés et amateurs d'horreur se rassurent, elle sera néanmoins disponible en bonus sur le DVD dont la sortie est aussi attendue que le nouvel album de Justine Biberon.


Par ailleurs, la première version de Sequel partait d'une soirée trop arrosée, d'où l'enchevêtrement de scènes délirantes. Mais ce qui nous choque ici, c'est que ces mêmes scènes sont la conséquence d'un triste surdosage de vitamines au petit déjeuner. Une piètre idée de départ pour un piètre résultat. C’est finalement la seule cohérence du film.


Que ce soient donc l'actrice lourdement endommagée, le lémurien traumatisé à vie ou les spectateurs qui oseront s'aventurer en salles pour trouver une définition visuelle au "massacre", personne ne sortira indemne de la projection et tout le monde aura alors constaté que le film porte hélas bien son nom, nous laissant tous d'irréversibles séquelles.


Le cinéma Tivoli, où a notamment été projeté l'avant-première

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