LA RESPECTEUSE SAHP ET SES SOMBRES PRATIQUES
- Cary Marshall
- 2 nov. 2020
- 3 min de lecture
Jadis considéré comme un service de police irréprochable, la SAHP compte désormais parmi elles plusieurs membres dont les méthodes flirtent avec une parfaite illégalité.

Selon un mail qui nous est parvenu de manière anonyme, le Captain de cette corporation userait de méthodes tout à fait fantaisistes pour contrôler des excès de vitesse. Ainsi, son radar serait pourvu d'une fonction magique qui lui permettrait d'identifier le numéro de série des véhicules qu'il contrôle. Rappelons que le numéro de série d'un véhicule est inscrit sur le pare-brise de celui-ci ainsi que sur la carrosserie au niveau du moteur. Comment alors un simple radar censé mesurer la vitesse d'un véhicule peut-il également capter ces informations pourtant relativement bien dissimulées sur un véhicule lors d'un contrôle de routine comme il aime à les appeler et à les pratiquer alors que cela est totalement interdit dans notre Etat ? Ne lui en déplaise, même si cette pratique est en vigueur dans d'autres contrées, cela est strictement interdit ici-même. Il serait donc bon de rappeler à cet individu qui n'est pourtant apparemment pas novice au vu du grade dont il a hérité que certaines méthodes ne sont pas légales sur notre territoire et qu'en les pratiquant, il se met à son tour dans une parfaite illégalité alors même que son but est de la combattre.
Mais il n'en est pas à son coup d'essai ! Dans un autre mail nous étant parvenu, nous constatons avec effarement que ce même "apprenti Captain" a contrôlé un véhicule en lui dressant initialement une citation pour conduite dangereuse alors que son conducteur avait franchit deux lignes jaunes à un endroit où cela était pourtant autorisé. Sans que son véhicule ne soit équipé ce radar, ce que notre honnête Captain avoue à son Supérieur hiérarchique, ce dernier, en sa qualité d'Assistant Chief, lui répond de conserver la citation de conduite dangereuse pour l'excès de vitesse constaté. Il cautionne alors pleinement l'absence de preuves évidentes caractérisant l'infraction et frôle dangereusement la corruption.
Notre premier informateur nous révèle également qu'un Sergent en poste depuis longtemps consulterait via le laboratoire dont les nouveaux locaux de la SAHP sont dotés et de manière totalement illégale les données téléphoniques personnelles (contacts enregistrés sur le téléphone, échanges de SMS) de n'importe quel individu au gré de ses envies et alors même qu'il ne dispose d'aucun mandat délivré par un Juge pour ce faire. Nous serions ici alors dans de l'abus de pouvoir caractérisé et dans la violation de la vie privée à des fins personnelles, en sachant que ce Sergent serait apparemment officiellement connu au sein du service pour transmettre des informations confidentielles à ses autres collègues, puisqu'il est également employé au sein des convoyeurs de fond de la Pacific Bank.
Malgré le fait que cela soit su par sa hiérarchie, force est de constater que cela ne l'empêcherait donc pas d'exercer ses fonctions et de continuer à divulguer des informations comme bon lui semble, tout en sachant qu'il privilégie davantage sa fonction de sécurisation des transferts d'argent à sa fonction première de Sergent à la SAHP, certainement moins rentable financièrement.
Pouvons-nous alors encore faire confiance à la SAHP qui semble tristement basculer dans la malhonnêteté la plus totale et dont les agissements de ces trois agents entachent sérieusement la réputation de ce service de police dont les autres membres exercent pourtant leur métier d'une manière respectable et dans une parfaite intégrité ?
Le LSDPS a récemment fait du ménage dans ses rangs. Il est tant que la SAHP qui reste sous la supervision de la Gouverneure Theresa Peterson en fasse de même.

Comments